AFTER ALL, I'M JUST A MAN
| Je m'appelle AIDEN HOPKINS, et je possède un second prénom qui commence par la lettre E. Personne ne le connait, et je compte pas le dévoiler de si tôt, tellement il est laid.. On me surnomme Heïdi, Sale morfale, ou bouffe-tout. J'ai 24 ans. Je suis célibataire, enfin un jour sur deux. Je suis d'origine américaine & colombienne, je viens de El Paso, Texas, Etats-Unis. Je pratique le Merengue, la Lambada, la danse contemporaine, et à mes heures perdues, je manie parfaitement la macarena et la danse du ventre. Je suis un/une élève. bien sûr, et fière de l'être. |
MAYBE YOU SHOULD KNOWRépondre à ce test en un minimum de 2-3 lignes pour chaque question. | Je suis quelqu'un de...(portrait moral et/ou physique.) J'aime/Je n'aime pas... J'ai peur de... Je danse depuis... Cette passion m'est venu de... Aimez-vous ce que vous faites ? Que pensez-vous de ces événements ? En êtes-vous l'un des auteurs ? |
ONCE UPON A TIME | On fait jamais ce qu'on veut. le 7 juin de mes dix ans, à la maison, dans la cuisine. |
« MAMAAAAAN on va au Japon ? »
« Au Japon ? Qu’est-ce que tu voudrais y faire ma chérie ? »
« Sauver les requins pèlerins. »
« Mais bien sûr. Et qui t’a mis cette idée dans la tête ? »
« Les requins pèlerins, il faut les sauver sinon ils vont disparaître. »
« C’est juste … mais tu voudrais pas plutôt sauver les chiens du quartier ? »
« J’aime pas les chiens. »
« Ou sauver ton père du terrible problème que représente le chocolat ? »
« NAN. Je veux aller au Japon. »
« Et ben tu n’iras pas, alors trouve toi une autre occupation. »
« Pourquoi je peux jamais rien faire avec toi ? »
« Tu peux faire plein de choses … tant que ça reste dans la ville. »
« Rabats joie. »
C'était pas juste. Je n'arrivais jamais à mes fins. J'avais beau essayer, ma mère avait pour activité préférée de me mettre des bâtons dans les roues. Bon sur le coup, à vrai dire et en y repensant dix ans après, elle avait eu raison. Qu'aurais-je fais au Japon ? Sérieux, les requins pèlerins peuvent se débrouiller tout seul, et au pire, ne plus en voir -alors que j'en ai jamais vu- ne changerait pas ma vie. Mais j'y pouvais rien. Un stupide documentaire à la télévision et mon envie de révolte m'avait poussé à faire la tête à ma mère pendant deux semaines. Deux semaines sans se parler à cause d'un truc qui se passait à des milliers de kilomètres. Quelle connerie. J'aurais pu gâcher ma vie à dix ans à cause de la télévision. J'aurais pu être obligée de vivre avec des japonais pas si mignons que ça et qui parlait pas ma langue. Je l'ai échappé belle. Merci maman.
| On ne fait vraiment jamais ce qu'on veut. le 19 septembre de mes quatorze ans, à la maison, dans ma chambre. |
« Chérie ? »
« Oui maman. »
« La voisine, tu sais, celle que son mari trompe avec sa secrétaire, une petite blonde de dix ans sa cadette ? »
« Oui oui je vois qui c’est … on n’a qu’une voisine à des kilomètres à la ronde alors c’était pas une question trop difficile. »
« Bon et bien elle s’est décidée à le quitter, et elle a trouvé un appartement en ville. »
« Chouette … et ? »
« Et pour s’occuper, passer le temps, penser à autre chose quoi, elle va donner des cours de danse au coin de sa rue, dans un petit local très charmant, avec la climatisation bien sûr. »
« Je suis sûre que c’est un détail important … mais là tu vois ça m’échappe … tu voudrais pas en venir au fait ? »
« Elle cherche des élèves. Et comme tu ne fais rien de tes mercredis après-midi, ni de tes samedis après-midi, je t’ai inscrite à son cours. Elle a besoin de monde, et n’essaie pas de discuter, c’est déjà payé. »
« Hein ? J’ai rien le droit de dire moi ? »
« Allez pense à elle, elle a besoin de se sentir utile … et puis un peu de sport ne pourra pas te faire de mal. »
Ma vie devenait un enfer. Enfin c'était ce que je croyais. Je vivais dans un ranch isolé avec mes parents qui venaient de m'inscrire, et ce, sans m'avoir consulté au préalable à des cours de danse. Nan mais sérieux, de la danse ? Moi qui n'avait fait que monter à cheval, courir dans les champs, et fréquenter ma chambre, je n'avais aucune envie, ni aucune idée de ce que cela pouvait représenter. J'étais adolescente et j'étais déjà assez complexée par mon corps pour avoir à l'exhiber et à le bouger devant des autres gens. Mais c'était chose décidée, et j'avais du me résigner à aller à ces fameux cours. Outre le fait que ma professeur était toujours aussi déprimée, et en la voyant j'avais bien vite compris pourquoi elle s'était faite cocu, la danse m'a très vite plu. C'était un moyen d'expression, un moyen de me détendre, d'être moi ... et cela changea radicalement ma vie. Adieu les vaches et les chevaux, adieu la fille timide et réservée, bienvenue Aiden Hopkins.
| Et quand on fait ce qu'on veut, voilà où ça nous mène. le 8 août de mes dix-neuf ans, dans mon appartement. |
« Waouh c’était une soirée un peu arrosée hier soir. »
« Tu l’as dis Bouffi. Tu as bu genre un verre toutes les dix minutes. »
« Ah bon ? »
« Oui, pour te débarrasser de certains lourdauds, pour en draguer des mignons ou juste pour ne pas te déshydrater avec tout ce que tu as dansé. »
« Si tu le dis … mais si tu le sais, c’est que toi tu as pas bu ? »
« Un peu … mais moins que toi. Et allez, il est temps de te réveiller, tes parents passent te voir dans trente minutes. »
« Mes parents ? »
« Oui, tu te souviens pas du message sur le répondeur ? Non ? Bon tant pis. Lis le journal pendant que je te fais un café … bien fort. »
« Cool, merci. »
« Je sais pas comment tu fais pour être aussi sereine. »
« Je lis le coin people de ton journal. Oh et tiens, tu devrais voir, c’est trop marrant, y a une miss qui a ses fesses nues en photo. »
« Hein quoi ? Montre. »
« Mais si là regarde. »
« … »
« HAN NAN. Mon dieu, c’est mon cul ! »
La fête avait rempli mon quotidien, m'exerçant ainsi comme j'aime le dire à mon art. Et oui. En soirée je danse. Si je danse, je m'entraîne. Depuis que j'avais commencé la danse cinq ans plus tôt, je n'avais jamais décroché. J'avais essayer plusieurs styles et tous me plaisaient. Mais bon. Là, j'avais un problème, un sérieux. Je venais de reconnaître un petit tatouage sur la photo, un papillon en trait fin noir sur le bas des reins ... qui était exactement reproduit sur le bas de mes reins à moi. La poisse. Comment était-ce arrivé ? J'en avais aucun souvenir. Tout ce que je savais, c'était que mes parents allaient arrivés. Ils étaient toujours aussi présent dans ma vie, même si j'avais réussi à quitter la ferme familiale pour m'installer en ville dans un appartement avec une amie. Pour mes études c'était plus simple avais-je argumenté. Enfin bref. Ils arrivaient, ils avaient du lire le journal, comme chaque matin en buvant un affreux café sans sucre. Ils connaissaient mon tatouage. Ils me connaissaient. Je vais passer sur les détails de la suite, mais j'en ai sérieux pris pour mon grade ce jour-là ... mais je m'en fichais. C'était pas si grave, et en fait je trouvais cela amusant. Il n'y avait pas mon nom dans le journal, alors personne ne saurait à qui appartenait ce popotin ... fort joli d'ailleurs. Mais pour mes parents, ce fut comme un crime. Ce fut d'ailleurs l'une des dernières fois que je les ai vu. Et je m'en porte pas si mal à vrai dire.
I KNOW EXACTLY WHO I AMPseudonyme: Line&CIE
Avatar: Rachael Taylor, la sublime <3
Comment avez-vous connu "MOTD"? Bonne question tiens. On se le demande.
Votre première impression: Magnifique, Génialissime, Parfait. Exactement le reflet de notre savoir faire ...
Commentaires: JE VOUS AIME.