Felicita Oliveira <3 Dance Like Nobody's Watching

ONCE UPON A TIME

Rio de Janeiro- Brazil

Il faisait beau comme la plupart du temps sur la cote Est. Le soleil brillait dans le lointain, le ciel était d’un magnifique azur et il faisait chaud. On aurait dit que tout le monde avait décidé de se retrouver sur la plage en cette journée. Des amoureux marchaient main dans la main, des adolescents jouaient au volley et des familles se reposaient. C’était l’été. Au loin, deux petites filles jouaient à construire des châteaux de sable.
« Moi je serais une princesse ! s’écriât l’une d’elles- une jolie blonde aux grands yeux bleus.
-Et moi une ballerine ! » Dit la deuxième, une petite brune.
Félicita avait 5 ans. Quelques jours auparavant elle avait regardé Grease chez sa cousine Francesca et n’avait cessé d’esquisser des semblant de pas tout en chantonnant. Sa maman avait sourit en voyant que sa fille s’était trouvé, ce qu’elle pensait être un passe temps. Quelques mois plus tard, elle l’inscrivit dans une école de danse histoire d’occuper la gamine, pendant qu’elle était occupée à organiser l’agenda de la crème du Brésil.

"There are short-cuts to happiness, and dancing is one of them."
Elle sourit lorsqu’il lui demanda ce qui la rendait heureuse. Elle avait 15 ans. Elle lui répondit : « La danse… » Avant de se pencher et d’effleurer ces lèvres qu’elle aimait embrasser «…et toi ». Elle n’avait jamais cessé de danser et avec des années son niveau s’était amélioré au point ou elle avait même participé a des concours urbains pour jeunes talents et avait remporté des prix. Évidemment tant que cela n’interférait pas avec ses études, ses parents n’avaient rien à dire. De toute façon depuis qu’elle n’avait plus cinq ans, ses liens avec ses parents s’étaient refroidis. Son père qui n’était jamais la et sa mère qui le trompait et organisait des soirées mondaines dans leur résidence brésilienne ou encore sur le Yatch familial. Combien de fois Félicita était rentrée pour voir que sa mère s’était envolée pour Paris ou New-York et ne serait sans doute de retour que des semaines plus tard ? La jeune fille avait cessé de compter. Elle avait longtemps décidé que sa seule constante son seul bonheur c’était la danse. Elle avait perfectionné le ballet et le jazz et avait trouvé un intérêt dans les danses latines, surtout le merengue et le tango.
Et puis il y avait lui…Emilio. Elle n’avait que 15 ans et elle croyait que personne ne pouvait la comprendre et l’aimer et il fit son apparition. Il était de passage au Brésil avec ses parents cet été la et il n’avait suffit que de deux jours pour que la jeune fille soit conquise. Pendant 3 mois ils ne se quittèrent, flirtant a tout bout de champs, s’embrassant et passant les nuits ensemble. De toute façon ses parents n’avaient pas le temps à accorder a l’adolescente et elle avait cessé d’espérer qu’ils lui accorderaient de l’attention.
« Tu sais que je vais devoir partir bientôt ? » dit-il une nuit alors qu’ils étaient allongés dans son lit. « Oui. Mais on a encore le temps » répondit-elle en déposant un baiser au creux de son cou. Il la serra dans ses bras et quelques jours plus tard leur histoire n’était plus qu’un passé lointain.

"I will love you till the end"
Elle avait 20 ans. Elle avait accepté d’assister a une des nombreuses soirées mondaines que sa mère organisait et ou la crème du monde s’était précipitée. Aussi elle avait pu tchatcher avec Lady Gaga, pu boire un verre en compagnie de Vivian Tam et dansé avec Hugh Jackman. Elle allait quitter la pièce quand sa mère la pria de venir a ses cotés ou elle eut un choc en voyant Sting élégant dans son costume bleu nuit signe Boss. Ils passèrent la soirée à parler et à rire et sans que Félicita s’en rendit compte, ils étaient en train de s’embrasser dans le jardin. Deux semaines plus tard, elle assistait a son concert avec ses amies et a moitié soule, le demandait en mariage devant de milliers de téléspectateurs, causant un grand silence dans la salle de concert. Son cœur bâtait la chamade alors qu’elle attendait sa réponse, qui jaillit en un oui qui la fit crier de joie et lui donner un baiser fougueux qui leur valut de se retrouver dans les tabloïds le lendemain matin.

“La danse n’est pas un métier!” s’écriât son père, en colère. Il était revenu deux semaines plus tôt de son long voyage en Europe et n’avait pas apprécié que sa fille unique déjouât ses plans en matière de son avenir.
"Mais papa ! La danse c’est ma vie !" Avait-elle essayé d’argumenter. Il en avait été plus furieux, lui répétant que les Oliveira n’étaient pas des artistes mais des gens de haute classe qui traitaient des affaires. Il avait argumenté pendant des heures et voyant qu’elle perdait bataille, elle proposa un dernier marché a son père : il la laissait se présenter au grand Conservatoire de Mexico City et si elle était admise et arrivait à se distinguer parmi l’élite, il respecterait son choix et la laisserait mener sa vie de danseuse. Dans le cas contraire, elle reviendrait et mènerait le genre de vie qu’il souhaite la voir vivre. Il n’avait pas semblé ravi d’un tel marché, mais avait fini par accepter.

Et voila comment elle s’était retrouvée au Mexique. Elle avait déjà pu faire bonne impression aux profs et s’était démarquée parmi les nouveaux venus. Elle avait aussi ressenti de l’envie et la haine chez certains comme Eleonora Romero mais rien n’allait l’arrêter d’atteindre ses objectifs. Et même pas les élèves de cette école, même si l’un deux n’est autre que son amour d’adolescente, Emilio Delgado. Et le fait de s’être faite une alliée dans cette jungle de danseurs, en la personne d'Allyshah Bathurst, lui apporte un quelconque réconfort au quotidien.